Edito - Mars 2017
Après les choix politiques inattendus en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis en 2016, les inconnues en zone euro font peser des risques que les investisseurs internationaux prennent en compte de façon plus certaine depuis plusieurs semaines.
En effet, ils les introduisent avec prégnance à la fois dans leurs appréciations des entreprises européennes et lors de leur allocation pays dans le cadre de leur diversification géographique. Toutefois, si cette défiance se lit sur la volatilité des marchés de taux et de change, elle est moins visible sur la prime de risque des marchés actions dont les indices résistent depuis le début d’année. Pourtant, les bourses de valeurs fuient généralement les incertitudes. Et ces dernières sont nombreuses, notamment avec la montée du protectionnisme, sur fond de stagnation des échanges commerciaux, au programme de nombreux candidats et élus politiques. Or, ce mouvement pourrait remettre en question le partage de la croissance mondiale et ainsi contrarier les stratégies des entreprises internationales.
« Le passage euphorique de 2016 à 2017 sur le marché boursier s’est fait sur le thème d’une croissance moins incertaine et d’une hausse modérée des prix des matières premières, conditions favorables aux investissements en actions. »
Le passage euphorique de 2016 à 2017 sur le marché boursier s’est fait sur le thème d’une croissance moins incertaine et d’une hausse modérée des prix des matières premières, conditions favorables aux investissements en actions. Pour que s’initie un second souffle, les résultats des entreprises devront se confirmer A fin février, l’indice MSCI EMU affichait pour l’exercice 2016 une croissance des résultats publiés par les entreprises de +5% (+13% hors financières) pour un chiffre d’affaire sans progression. Une reprise du mouvement haussier confirmerait les prévisions optimistes du marché qui anticipe une poursuite de la hausse des résultats de +18% (+13% hors financières) en 2017. Enfin, une éventuelle inversion des taux posera avec plus d’acuité la question de la dérive des endettements publics et privés. Le service de ces dettes a été contenu jusqu’alors par les distorsions créées par les banques centrales. Une remontée des taux rendrait douloureux « intérêt et principal ».
Rédigé par

Francis JAISSON
Directeur des Gestions et de la Commercialisation
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