Edito - Août 2020

Edito

Après quelques semaines d’espoir, alimenté par les baisses des nouveaux cas de Covid-19 et des décès, les gouvernements et les entreprises font face à une recrudescence de la pandémie.

Pour preuve les décisions récentes du Royaume Uni de reconfiner 4.3 millions de personnes dans une grande partie du nord de l’Angleterre, ou encore des très grandes banques canadiennes qui ont informé leurs employés qu’ils devront travailler de chez eux en 2021.

Recrudescence de la pandémie en Europe mais dans le reste du monde aussi où on assiste à une « première » vague sans fin qui met à mal tous les pronostics économiques positifs que certains pouvaient avoir.

Cela arrive alors que les marchés s’étaient enthousiasmés d’un plan européen qui entérinait une mutualisation de la dette, espérée par beaucoup, et une volonté à peu près partagée de baser la reprise européenne en partie sur une stratégie verte.

Plus diffuse mais cependant présente dans les prises de position de certains dirigeants européens, se trouve comme récent leitmotiv la recherche d’investissements sur le sol européen et  la remise en cause de la dépendance vis-à-vis de la Chine.

Quels sont les outils à la disposition de l’Europe pour mener à bien de telles ambitions ?

Une souveraineté affirmée repose sur plusieurs piliers : une force militaire, une indépendance énergétique, une autosuffisance alimentaire et une position forte sur les technologies de demain.

L’indépendance énergétique nous renvoie à la recherche d’une énergie verte. Sera-t-elle suffisante et assez rapide dans son déploiement pour générer la  croissance de demain, alors qu’on voit d’autres pays remettre en fonction des centrales à charbon dans une volonté de sortir leur pays de la crise actuelle ?

Notre position technologique, bien que renforcée récemment sur le volet des équipements des télécommunications (du fait du « veto » en cours sur Huawei) reste encore faible par rapport aux mastodontes américains, chinois ou même japonais et taïwanais.

La question centrale derrière ces exemples est le choix de la croissance de demain. Une page s’est tournée depuis 2008 mais nos responsables politiques n’en sont réellement conscients peut être que maintenant.

Espérons que l’Europe sache retrouver la place qu’elle a perdue depuis bien longtemps sur le plan de la souveraineté économique.

Lucile LOQUÈS

Directrice du pôle Actions Internationales

Le 13 août 2020

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